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introduction de
Gengis Khan aux Balkans... de
Metchnikoff à nos jours... Apparition
du yaourt moderne en France. Le
yaourt. Produit industriel à part entière.
Elie
Metchnikoff Aram Deukmedjian
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introduction...
Il existe, paraît-il, au nord de l'Inde, dans la ville
sainte de Bénarès, une caste privilégiée
de "laitiers", les Yadav. Grands, forts, se nourrissant
presque exclusivement des produits qu'ils commercialisent,
ces gardiens d'un savoir ancestral portent l'un des noms du
huitième avatar de Vishnu, Krishna.
Dans l'imaginaire indien, le lait et ses dérivés,
le yaourt en particulier, sont des nourritures divines et
dotées d'un grand prestige, car génératrices
de santé, de force et de jouvence. De fait, les Yadav
sont des lutteurs rituels redoutables...
La croyance dans les vertus du lait fermenté est partagée
depuis des temps immémoriaux par tous les peuples de
l'Asie centrale. Dieu lui-même aurait fait porter par
un ange à Abraham le secret du lait fermenté.
Selon la Genèse, c'est à ce breuvage magique
que le patriarche dut sa fécondité et sa longévité...plus
de 175 ans !
Certes, les termes désignant le lait fermenté
traditionnel varient selon les aires culturelles :
Dahbi en indien, Leben en égyptien, Mayzoom en arménien,
Mast en persan, Rhaib ou Laban en arabe, Matzen en georgien,
voire Langmjolk en Suède, Taette et Kaeldermelk en
Norvège...Sans oublier les boissons voisines, telle
le Koumiss, obtenu dans les steppes de Sibérie avec
du lait de jument, ou le Kéfir, prisé par les
montagnards du Caucase, préparé avec des "grains",
conglomérats de lait caillé et de ferments lactiques
provoquant une légère alcoolisation. Mais, partout,
la fermentation du lait sous l'action des ferments lactiques
explique l'excellente réputation des laits fermentés
qui, tout en apportant les ingrédients du lait naturel
(du calcium et des proteines) bénéficient d'une
bonne conservation et sont facilement digérables par
les enfants comme les adultes. |
source: http://www.public-histoire.com/saga/yaourt.html
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introduction de
Gengis Khan aux Balkans... de
Metchnikoff à nos jours... Apparition
du yaourt moderne en France. Le
yaourt. Produit industriel à part entière.
Elie
Metchnikoff
Aram
Deukmedjian |
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De Gengis Khan aux Balkans... un aliment
culturel :
Une légende née à l'époque du
fondateur de l'empire mongol, Gengis Khan, résume la
genèse et les qualités du yoghourt.
Au seuil du désert, l'un des cavaliers
du grand Khan s'arrêta un jour dans un village fraîchement
conquis et demanda de l'eau. Les habitants remplirent sa gourde
avec du lait, persuadés qu'il allait se corrompre dans
le désert...Mais sous l'effet du galop du cheval et
de la chaleur, le lait se transforma en une substance blanche
que le cavalier goûta et apprécia. Le yogurut
ou yogurt était né !
Si l'origine du mot lui-même reste mystérieuse,
sa présence dans toute l'aire turco-mongole est attestée
depuis fort longtemps.
Dès 1071, le dictionnaire arabo-turc de Mahmoud al
Kachgari, publié au Sin-Kiang, en fait une mention
écrite.
Le yoghourt suit la progression irresistible des cavaliers
mongols comme des troupes turques et, présent dans
tous les Balkans, s'arrête sous les murs de Vienne,
jamais conquise.
A Constantinople, des turcomans offrent en 1432 au voyageur
francais Bertrandon de la Broquière un grand bol de
lait caillé qu'ils appellent "yaourt". Le
Yoghourt s'est sédentarisé. Tout amateur de
cuisine turque ou visiteur de la Turquie sait la place qu'il
y occupe, tout autant aliment que véritable "complexe
culturel".
Le yaourt fait même en 1542 une percée imprévue
à la Cour de France où le roi Francois Ier,
souffrant d'une maladie intestinale, éprouve langueur
et neurasthénie.
Il apprend l'existence d'un lait de brebis fermenté
dont on dit merveille à la Cour du sultan Soliman le
Magnifique, son allié diplomatique.
Francois Ier fit alors mander le medecin juif qui préparait
le précieux breuvage et qui traversa l'Europe à
pied, suivi de son troupeau ! Le roi guérit au bout
de quelques semaines, ce qui provoqua une véritable"
yoghourtmania" à la Cour. Les doctes membres de
la Faculté de Médecine se penchèrent
également sur le produit miraculeux. Mais les brebis
moururent, frappées par le froid parisien et le medecin
repartit à Contantinople, emportant avec lui le secret
de sa fabrication.
Le yaourt tombe dans l'oubli pendant plusieurs siècles.
En tant que produit laitier, il connait le même discrédit
qui frappe laits et laitages, aliments par excellence des
pauvres et paysans. Il faut attendre la révolution
du goût des XVIIIe et XIXe siècles, qui touche
d'abord les matières grasses du lait, crème
et beurre, pour voir les produits laitiers devenir peu à
peu synonymes de santé et de bien-être.
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introduction de
Gengis Khan aux Balkans... de
Metchnikoff à nos jours...
Apparition du yaourt moderne
en France. Le
yaourt. Produit industriel à part entière.
Elie
Metchnikoff
Aram Deukmedjian
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De Metchnikoff à nos jours,...un
produit vendu en pharmacie :
Au seuil du XXe siècle, les bienfaits du yaourt restent
à démontrer scientifiquement .
Ce sera l'oeuvre du savant d'origine russe
Elie
Metchnikoff , travaillant à l'institut Pasteur.
La légende lui attribue un serviteur bulgare qui l'aurait
supplié de placer le yoghourt sous son microscope...Ou
que Metchnikoff aurait remarqué que les montagnards
du Caucase, grands amateurs de lait caillé, vivaient
plus longtemps que les autres. La longévité
de ces populations centenaires... dépourvues d'état
civil, a d'ailleurs été fortement relativisée
! 
De fait, dans le sillage des découvertes de Pasteur
sur la fermentation lactique, nombreux sont les chercheurs
qui s'attachent à isoler les micro-organismes présents
dans le lait. En 1902, deux médecins francais, Rist
et Khoury, isolent pour la première fois les bactéries
présentes dans le leben égyptien. A Genève,
l'élève du prof. Mossol, un certain Grigoroff,
travail sur du "yahourth" provenant d'une région
turque de Bulgarie réputée pour la longévité
de ses habitants. Elie Metchnikoff reçoit ces échantillons
à Paris, les fait analyser et isole en 1904 la bactérie
spécifique du yaourt, le "bacille bulgare"
(lactobacillus bulgaricus), excellent producteur d'acide lactique,
qu'il associe pour des raisons de goût à un "bacille
paralactique" qui sera le streptococcus thermopilus. 
Les deux ferments constitutifs du yaourt sont mis en évidence.
A Metchnikoff revient le double mérite d'avoir analysé
l'action acidifiante du lait caillé, et de suggérer
une méthode de production sûre et régulière.
Mais loin de se contenter de cette découverte, il lance,
bien avant l'ère du "régime crétois"
ou du "french paradox", le thème des "centenaires
bulgares" à base de yaourt !
En juin 1904, dans une conférence sur la vieillesse
qui fait grand bruit, Metchnikoff suggère la possibilité
de vaincre celle-ci,"l'un des plus grand malheur de l'humanité",
une"maladie chronique" qui doit céder au
progrès toujours croissant de la science exacte "en
luttant" en particulier contre la putréfaction
et les toxines produites par la flore de l'intestin grâce
aux bons ferments apportés par le yoghourt. |
introduction de
Gengis Khan aux Balkans... de
Metchnikoff à nos jours...
Apparition du yaourt moderne
en France. Le
yaourt. Produit industriel à part entière.
Elie
Metchnikoff
Aram Deukmedjian
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Apparition du yaourt moderne en France
:
Le yoghourt est lancé dans la France de la belle époque.
Il entre dans le dictionnaire en 1925, associé désormais
à ses origines"bulgares" et au thème
de la longévité. Metchnikoff donne lui-même
l'exemple en introduisant dans son régime quotidien
du lait caillé. Une première génération
de sociétés commerciales voit le jour, certaines
existant dès 1912, comme l'industriel
Aram Deukmedjian, certainement l'un des premiers à
en fabriquer dans notre pays. Il obtient du savant russe le
label " Seul fournisseur du Pr. Metchnikoff", accompagné
d'un document affirmant :"J'ai mangé et analysé
le yaourt Aram. Il n'est pas nuisible pour la santé.
Au contraire, il contient des ferments lactiques qui sont
utiles pour notre corps".
Le yaourt est proposé dans les pharmacies de la capitale,
mais on le trouve également dans quelques crémeries.
Aram, Caucase, Balkan, La maya bulgare... Artisanale et sans
grande imagination commerciale, la première génération
de producteurs peine à sortir le yaourt de son ghetto
d'aliment ethnique et médical.
Ce produit laitier au statut ambigu n'a pas encore trouvé
sa place sur la table familiale.
Tout change quand Isaac Carasso puis son fils Daniel mettent
sur pied, en Espagne, puis en France, Danone.
Issu d'une famille séfarade de Salonique, Isaac Carasso
s'installe à Barcelone durant la première guerre
mondiale. En 1919, il débute la fabrication de yaourts
dans un petit atelier de la cité catalane, rue Los
Angeles, tout près des fameuses Ramblas. Familier des
travaux de Metchnikoff, Isaac Carasso croit dans les vertus
des ferments lactiques pour lutter contre les infections intestinales,
fréquentes alors chez les petits catalans.
Energique et très commerçant, il assoit le developpement
de son entreprise sur une triple idée :
- Un positionnement ancré sur la santé, il associe
ainsi à ses produits les médecins et professeurs
de la ville, dont Jaime Ferran y Clua, le "pasteur espagnol".
- Un indéniable dynamisme commercial autour de la marque
Danone, "petit Daniel" et,
- Une volonté industrielle basée sur la qualité.
Une fabrique ouvre ses portes en 1923, année du millième
pot produit par jour, des glacières sont distribuées
aux dépositaires Danone pour assurer une première
chaine du froid. Mais introduire de nouvelles habitudes alimentaires
s'avère difficile. Malgré une implantation à
Madrid en 1927, le marché espagnol reste limité,
alors que point la guerre civile. Diplomé de l'école
Supérieur de Commerce de Marseille, Daniel Carasso,
après un stage de bactériologie à l'Institut
Pasteur et une tentative infructueuse de fabriquer des comprimés
de ferments lactiques (la "Vygardine"), crée
en 1929 la "Société Parisienne 
du Yoghourt Danone". Il donne très vite une nouvelle
dimension à l'idée de son père. L'image
de santé est systématiquement recherchée,
les médecins bénéficient de bons gratuits
pour un produit qui porte la mention "Yoghourt Danone".
Préparé selon la prescription de Professeur
de l'institut Pasteur et recommandé par le corps médical.
Inaugurée en 1932, l'usine de Levallois-Perret se veut
délibérement moderniste et hygieniste : "L'installation
était révolutionnaire pour l'époque,
se souvient Daniel Carasso. J'avais fait fabriqué une
machine pour laver les pots, des pales électriques
pour pasteuriser et évaporer le lait et toutes les
tuyauteries étaient en acier inoxydable"...Le
marché des crémeries parisiennes est systématiquement
prospecté, une percée que confortent les affiches
publicitaires de Raoul Dupuy, qui sortent le yaourt de son
ghetto médical et le font timidement entrer dans le
menu quotidien du parisien aisé.
La seconde guerre mondiale freine momentanément l'essor
de Danone. Daniel Carasso, juif de nationalité espagnol,
doit s'exiler outre-atlantique, où il implante sa marque
sous le nom de Dannon. Avec la Libération et l'avènement
des Trente Glorieuses de la consommation, le décollage
est rapide. "Produit frais et sain", rapide à
consommer, le yaourt bouscule les lourdes fins de repas et
s'impose comme un dessert économique à part
entière. Séduit, le grand public devient friand
de nouveautés en tout genre, des yaourts brassés
comme les "veloutés Danone" (1963) aux desserts
gélifiés, par exemple Dany (1966). Porté
par la vague de la consommation, Danone modernise l'usine
de Levallois-Perret et construit en 1958 celle du Plessis-Robinson,
la plus moderne d'Europe, avec 200 000 pots par jour. Au cours
des années 1960, l'entreprise s'emploie à devenir
une marque non seulement parisienne mais présente sur
l'ensemble du territoire national. Cette stratégie
de déploiement atteint son point d'orgue en 1967, avec
la fusion avec le fabricant de petits-suisses et fromages
frais Gervais. Le nouvel ensemble devient le leader des produits
frais, avant de gagner le giron du groupe BSN en 1972. Mais
il n'est plus seul sur le marché.
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introduction de
Gengis Khan aux Balkans... de
Metchnikoff à nos jours...
Apparition du yaourt moderne
en France. Le
yaourt. Produit industriel à part entière.
Elie
Metchnikoff
Aram Deukmedjian
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Le yaourt, produit indutriel à
part entière :
Fabriquer du yaourt est au fond une chose assez simple. Pour
cela, il convient de porter le lait à une température
facilitant le développement des ferments lactiques,
de l'ensemencer avec ceux-ci, de les laisser se multiplier
dans le lait chaud jusqu'à ce que l'acidité
soit suffisante pour ralentir la multiplication des ferments,
de refroidir enfin le produit final pour arrêter la
fermentation et le conserver. 
Dans les sociétés traditionnelles, chaque lait
caillé était différent, la matière
première, le lait, variant journellement, les ferments
étant récuperés ou trouvés "au
hasard", la cuisson se faisant sur un feu, sous la cendre
ou au soleil, le refroidissement se faisant spontanément
ou dans la rivière voisine... Les technologies et usines
modernes ont transposé sur une grande échelle
la recette  originelle
du yaourt, en automatisant leur processus, de plus en plus
rapide, en multipliant les mesures et contrôles d'hygiene,
en cherchant à atteindre une qualité et un goût
régulier.
Le lait est ainsi standardisé et enrichi en matière
sèche par adjonction de poudre de lait écrémé.
L'ensemencement se fait avec une palette de souches repertoriées
mais qui permettent de grandes variations. Le goût du
yaourt a ainsi considérablement évolué,
devenant beaucoup moins acide. Pour obtenir du yaourt ferme,
on conditionne directement le lait ensemencé dans des
pots fermés placés en étuve, la fermentation
du yoghourt brassé se faisant dans des grandes cuves.
L'adjonction de sucre, d'arômes ou de fruits se fait,
selon les cas, aux divers stades de fabrication.
Le conditionnement final du yaourt a varié depuis les
premiers pots en grès d'Aram ou de Danone.
Dès les années 30, Danone introduit des pots
en porcelaine, pour souligner la spécificité
du produit. Suivent après-guerre les pots en verre
puis, à partir de 1958, en carton paraffiné
et en plastique. 
A la fin des années 1960, le thermoforage, bien que
difficile à mettre au point, constitue une innovation
décisive pour la fabrication des pots de plastique,
désormais achevés en même temps que le
produit qu'ils contiennent. Sans receler de tournant majeur,
les années 1980 et 90 accélèrent le processus,
en spécialisant les sites et en multipliant les économies
d'échelle. Des méga-usines voient le jour, comme
celle de Danone à Saint-Just-Chaleyssin (Isère)
ou de Yoplait au Mans, capable de produire 80 à 100
000 tonnes de yaourts par an, avec un rayon d'action de près
de 400 kilomètres. Tournant entre 40 et 50 000 pots
par heure (15 000 dans les années 70), leurs machines
pulvérisent les records de production et délivrent
des produits qu'on croirait presque artisanaux !
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Elie Metchnikoff (1845-1916),
inventeur du yaourt moderne et prix nobel de Médecine
:
Ilia Ilitch Metchnikoff , né en 1845 à Kharkov,
en Ukraine, d'un père russe et d'une mère d'origine
juive, se passionne très tôt pour les théories
de Darwin, connues en Russie à partir des années
1860 où il parfait sa formation de zoologiste lors
de nombreux 
voyages en Europe et en Méditerranée.
Après des études de sciences naturelles à
l'université de Kharkov, il commence ses travaux de
microbiologie à l'université de Novorossik.
En 1882, il quitte la Russie après deux tentatives
de suicide (par overdose de morphine puis par inoculation
de la borréliose) et poussé par les persécutions
antisémites qui suivent l'assassinat d'Alexandre II.
Il travaille un temps à Messine (Italie), puis, accueilli
par Louis Pasteur, il entre à l'Institut du même
nom en 1888, l'année de son inauguration et y installe
son laboratoire jusqu'à la fin de ses jours. Ses travaux
portent sur choléra, la syphilis, le paludisme, la
sénescence, ... Mais il est surtout connu pour sa découverte
de la phagocytose (1884) et ses recherches sur l'inflammation
(1892) et l'immunité (1901) qui suivent et complètent
les travaux de Rudolf Virchow.
A la suite de l'observation d'une étoile de mer à
Messine, Metchnikoff a l'intuition de la phagoctytose (1884),
premier pas de la théorie de l'immunité qui
lui vaudra le Prix Nobel de médecine en 1908.
Dans les dernières années de sa vie, il élabore
une vision optimiste de la vieillesse et fonde la gérontologie,
du grec "geron", "vieillard" et "ologie","l'étude
de ".
Le sous-directeur de l'Institut Pasteur doit une large part
de sa renommée posthume à ses recherches sur
la flore intestinale et le yaourt, comme le notera, en 1946,
à l'occasion du cinquantenaire de sa mort, un directeur
de revue : "Oui, peut-être, parlez de la phagocytose,
mais insistez sur le lait caillé..." |
introduction de
Gengis Khan aux Balkans... de
Metchnikoff à nos jours... Apparition
du yaourt moderne en France. Le
yaourt. Produit industriel à part entière.
Elie
Metchnikoff Aram Deukmedjian
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Aram Deukmedjian,
Un des premiers à commercialiser le yaourt...
L 'industriel Aram Deukmedjian est l'un des premiers à
fabriquer du yaourt dans notre pays à partir de 1912.
Il obtient du savant russe le label " Seul fournisseur
du Pr. Metchnikoff", accompagné d'un document
affirmant :"j'ai mangé et analysé le
yaourt Aram. Il n'est pas nuisible pour la santé.
Au contraire, il contient des ferments lactiques qui sont
utiles pour notre corps".
Les archives des registres du commerce parisiennes font
état d'une création d'entreprise nommée
"Aram" le 20 octobre 1912, dépôt
de raison sociale effectué plus tard le 08 juillet
1921 et qui avait comme "objet de commerce" :
Fabrication du yoghourt Aram et achat vente de tout produit
alimentaire.
A l'origine, M.Deukmedjian avait ouvert 8 rue de la sorbonne
à Paris une "crémerie - restaurant"
où l'on pouvait trouver sa fameuse préparation,
et, devant le succès décida de le commercialiser
à plus grande échelle en ouvrant l'usine située
49 rue de Barbès à Montrouge...entreprise
qui n'existe plus de nos jours.
L'entreprise a reçu la médaille d'or 1925
et le grand prix 1926.
Le succès de la marque fut tel qu'à cette
époque éxistait 1000 dépots de ses
produits dans Paris et la banlieue parisienne.
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Diplôme de médaille d'or décernée
à M.D.Aram - yogourt Aram pendant l'exposition
internationale du confort moderne à Paris 13ème
en 1925. Organisé au profit des oeuvres de
la société d'hygiène de l'enfance.
(image cliquable) |
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Metchnikoff à nos jours...
Apparition du yaourt moderne
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